Si le trafic de drogue alimente généreusement les services secrets, les caisses noires et les organisations criminelles, il peut, sans préjudice pour les utilisations précitées, également subventionner la création artistique.
Les drogues ont couté beaucoup trop d’argent aux artistes et même quelques fois leur vie. Cela doit changer.
En 2013, comme avant, il est toujours autant difficile de produire une création libérée de l’emprise du corporate et des institutions. Nombreux sont les artistes qui, soumis à ces contraintes, éprouvent des difficultés pour imaginer de nouvelles voies.L’Académie de l’Équilibre subventionne les artistes, prêts à risquer la prison, à se lancer dans la production et la distribution de drogue.
La mise en chantier du projet « ART, WEED & ÉCONOMIE » est répartie sur plusieurs équipes.
Première chambre – développement de l’idée
Cellulecom – arguments pour défendre le projet contre les détracteurs
Groupe action – méthode de mise en pratique rapide
Archives – témoignages d’artistes en phase d’épanouissement grâce à cette source de financement
Le projet doit obligatoirement intégrer des images attrayantes et quelques lignes ou slogans psychédéliques pour casser l’éventuel austérité du propos.
Les artistes sont de plus en plus précarisés et isolés.La production et la distribution de stupéfiants, à mi-temps, réactive l’autonomie économique et le contact social.
Le colportage de drogue facilite les rencontres dans les milieux du showbiz et des médias
Le deal est une solution pour vivre selon ses goûts, dans le luxe ou la bohème
Le consommateur d’un élargisseur de conscience est souvent plus réceptif à la présentation d’une œuvre artistique.
Une moralisation argumentée de l’idée doit être développée:
- Les artistes dealers ne doivent s’engager dans d’autres activités illicites (armes, prostitution, etc…) qu’en cas d’extrême nécessité.
- Tous les bénéfices du trafic seront réinvestis dans l’amélioration de la vie d’artiste et la production de divertissements progressistes.