Vincent écrit des poésies. Seul chez lui, il se plonge dans une transe créative. Il noircit des pages et après plusieurs relectures, à 3h du matin, le poète enfin satisfait déclame ses vers.
Le lendemain, ayant très peu dormi, il arrive épuisé au travail. Dans le bureau d’un commissariat, Vincent et 3 collègues flics se préparent pour partir en patrouille. Ils inspectent leurs armes et jouent au cow-boys. Remarquant le coté taciturne de Vincent, les collègues le suspectent d’avoir passé la nuit à s’envoyer en l’air. Avec eux, il y a une femme flic, Corinne. Elle ne rit pas des blagues triviales.
Vincent conduit la voiture en patrouille. Ses collègues discute politique. En passant devant un jardin public, ils aperçoivent des jeunes rassemblés autour d’un banc qui se partagent un joint.
La voiture pile, les flics sautent du véhicule et se précipitent vers les jeunes. Après une course poursuite, les jeunes sont rattrapés et plaqués en ligne contre une grille du jardin. En fouillant les poches des gosses, les flics trouvent une barrette de hash. Les 3 jeunes arrêtés n’ont pas de papiers d’identité.
Vincent est resté dans le véhicule pendant l’intervention, il en a profité pour écrire quelques rimes sur un calepin. Corinne revient vers la voiture et demande à Vincent qu’il appelle un panier à salade pour embarquer les gosses. Le voyant écrire sur son calepin, Corinne lui demande ce qu’il fait. Corinne drague Vincent. Vincent referme le calepin. Tu m’écris une lettre d’amour dit-elle.
Un des jeunes profite de l’intermède pour se tirer. Un flic le poursuit, en sautant par dessus un parapet, il se casse la figure et grimace de douleur, le flic qui gardait les jeunes vient à son secours. Les deux jeunes se sauvent. Corinne et Vincent arrivent à la rescousse. Le flic qui s’occupe du blessé indique la direction par laquelle sont partis les fuyards. Corinne court plus vite que Vincent, elle rattrape un des gosse (le plus petit) et le plaque sur le sol. Elle lui passe les menottes en l’insultant. Le gamin réplique sur un ton ordurier. Corinne le gifle. Le gamin se met à pleurer en appelant sa mère. Tu vas fermer ta gueule vocifère Corinne en lui balançant un coup de pied. Vincent l’empêche de continuer. Il lui ordonne de se calmer.
Le gamin menotté est pris en sandwich entre deux flics à l’arrière du véhicule. Un des flics lui secoue la tête en lui tirant les cheveux. Corinne se marre. Ben alors, tu fais plus ton malin ? La voiture est prise dans les embouteillages. Le flic blessé demande à Vincent de se magner car il a mal. Vincent pose le gyrophare sur le toit du véhicule. Vincent fonce dans les embouteillage, toute sirènes hurlantes. Il semble perdu dans ses pensées et ses lèvres articulent des rimes muettes.