Parmi les phénomènes inquiétants auxquels nous assistons actuellement, le Bureau des Prévisions insiste sur le retour du mythe de la sexualité naturelle qui est paradoxalement associé à l’émergence croissante des nouvelles pratiques dérivées du cybersexe. Selon cette représentation, les relations sexuelles entre deux êtres humains sont fondamentalement saines, sûres, bonnes et généreuses.
Le corps humain serait donc substantiellement supérieur aux nouvelles formes de prise de plaisir. Ce point de vue présent notamment dans les classes inadaptées aux changements est discutable car les risques spécifiquement liés à la pratique de la sexualité traditionnelle sont connus : VIH/sida, hépatites, autres infections sexuellement transmissibles, IVG et problèmes divers de santé publique constituent des risques accrus par le contact direct.
L’inexpérience, notamment chez les jeunes, la pratique occasionnelle des contacts physiques et la méconnaissance du cybersexe constituent d’autres facteurs de risques.